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Jules Bertin emprunte des détails aux façades de Cergy et Paris. Certains viennent de son imagination.
Il a toujours considéré le sujet comme un prétexte à la peinture. Le format carré met en valeur l'asymétrie des formes géométriques que constituent ses aplats-façades, ses aplats-ciel et ses aplats-ombres. Jules Bertin aime jouer avec le cadrage pour créer une gêne de perspective, la présence des fenêtres ou des cheminées sert alors d'appât pour l'œil comme d'un premier butoir.
Le centre de sa peinture, c'est cette ombre qui se découpe sur une architecture en rencontrant plusieurs angles, plusieurs matières et qui vient jouer avec l'immeuble de façon complètement indépendante tant du coté couleur que du coté surface. Ce sujet lui permet d'être dans un irréalisme étranger ainsi que dans une grande proximité de par la banalité des éléments figurés.
Certaines toiles, très abstraites, ont pour seule accroche un élément architectural précis et minimal. Cet objet, qui est une représentation de l'urbain, devient alors le lieu du réel au sein du tableau. Parfois, ce sont les ombres de l'immeuble dans lequel se trouve le spectateur qui viennent se poser sur l'espace figuré, en s'adaptant aux formes et aux couleurs. C'est la rencontre entre peinture en bâtiment et peinture sur toile.
2019 - DNA à l'ENSAPC
2017 : « Hyphen-s » / 12 Star Gallery, Londres
2018 : « Ce qui reste du passé » / Galerie Collection Privée, Paris
2018 : « Pilgrims and Flâneurs » / Shenkar College Gallery, Tel Aviv
2019 : « Contouring » / Galerie Arty Family, Paris
2019 : « Panique 2 » / Le Post, Paris