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Epinay sur orge (91), France métropolitaine
12 oeuvres
Jean-Paul Boyer est un sculpteur autodidacte qui s'est formé lors de stages auprès de sculpteurs, a suivi des cours à la Grande Chaumière. Aussi loin qu’il s’en souvienne, il dit avoir toujours coupé, modifié, arrangé autrement les matières qui lui étaient accessibles : bois, glaise, plâtre et plus tard le métal et la pierre.
Ce n’est que jeune adulte qu'il prend véritablement conscience de cette capacité et nécessité de création qui ne le quittera pas malgré les nécessités de travailler à autre chose. Cependant, en dépit de ses années de réalisations, l’espace qu'il crée par les retraits ou les ajouts de matière ne lui suffisent plus . Il cherche alors comment « travailler » l’air, le vide qui entoure la matière de la sculpture. Pour faire vite, la solution lui apparaît brutalement, comme une évidence avec l’idée de presque toutes les sculptures à venir…
Ses nouvelles sculptures ne sont pas figées une fois pour toutes. Modulables par le spectateur, elles sont des partitions d’espace qu'il offre au spectateur, au collectionneur. Libre à quiconque d’y exprimer sa sensibilité, son émotion, sa vision de l’espace , parfois même son opposition. Mais même si quelqu’un déstructure totalement la sculpture, la rend « illisible » au premier abord, si le projet annoncé est de déstructurer, il restera encore une "sculpture", un geste créatif, quelle qu’en soit la valeur esthétique.
Réorganiser les éléments de la sculpture, c’est bien sûr modifier l’ensemble de la pièce, donc le regard qu’on porte sur elle. C’est d’abord modifier son expression, en y mettant un peu de soi. Quel que soit le nouvel aspect donné, on a toujours la possibilité de retrouver l’œuvre originelle, à tout moment et rapidement. Modifier l’image de la sculpture est aussi un geste qui engage et donc responsabilise celui qui le fait : il donne à voir quelque chose de lui qu’il transmet au spectateur suivant, qui l’accepte ou le modifie à son tour. Le spectateur n’est plus seulement « regardant » . Il est devenu acteur. Jean-Paul Boyer a écrit la partition et le spectateur devient son interprète.
Bien sûr l’œuvre doit être accessible, laissée à portée des spectateurs qui voudraient en modifier l’aspect, chercher de nouveaux avatars, inventer leur propre vision de l’espace qu’occupe la matière qui est devant eux. Le côté ludique que peut donner parfois le fait de manipuler la structure, n’est pas le but recherché. Il est une conséquence qui, parfois, est très intéressante.
Le nombre de combinaisons pour une seule œuvre, s’il est limité, est considérable. Il conseille souvent à ses collectionneurs de prendre des clichés de leurs réalisations avant de passer à de nouvelles...
Autodidacte ou presque
Salon d'automne (sociétaire), Paris, de 1982 à 2012
Mac 2000, Paris
de 1991 à 2004 Knokke le Zoute en galeries et foires
de 1998 à 2018 Bruxelles , en galeries et foires
Zürich : foire internationale 2000 ,
galerie Maria Bernhart de 2002à 2013 Istanbul foires internationales d'art contemporain de 1996 à 2004 Shanghai : Art Shanghai 2005
Bruxelles : Exposition personnelle à l'invitation de le commission européenne, tour Madou. 2014 et des dizaines d'autres en France et en Europe (Allemagne , Pays bas , Espagne, Luxembourg, Royaume Uni , Amérique du Nord, Japon ,Tunisie...