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Photographe autodidacte et ancienne avocate pénaliste, Sabine Agostini apprend la photographie et affûte son œil à travers le cinéma, la littérature et la peinture.
C’est tour à tour les films des années 50, la pop culture des années 90, les romans policiers ou encore l’art d’Edward Hopper qui inspirent ses errances nocturnes.
Sans vraiment les chercher, elle trouve des lieux qui contiennent un état condensé de ténèbres, poésie et métaphysique. Ses scènes nocturnes à demi éclairées délivrent une atmosphère inquiétante, nauséabonde, presque dangereuse et baignent dans une aura surnaturelle. L’idée étant de proposer des compositions qui paraissent à la fois réelles et irréelles.
« Il s'agit pour moi de lieux de désertion où l'homme s'efface et le temps semble s'être arrêté.
C'est le songe dans le songe, la tv cathodique qui crépite, l'ampoule qui grésille, un motel reculé, une autoroute dans la nuit, le sentiment d'une catastrophe imminente ».
Une esthétique de l’étrangeté et un ton souvent désespéré qui entrainent sans cesse le spectateur au milieu d’espaces désolés et de paysages fantomatiques.
Dépouillé de toute présence humaine, sans aucune mise en scène, son travail est cependant soumis à un fil narratif et une certaine théâtralité.
Dans ses compositions la lumière joue un rôle essentiel, laissant planer, de photo en photo, une ambiance mystérieuse, une atmosphère souvent cinématographique.
« Il est important que le public s'interroge sur le dénouement et que le suspens reste toujours sous-jacent.
La question n'est pas de savoir ce qui s'est passé, mais ce qui va se passer, charge à chacun d'interpréter.
L'esthétique hitchkokienne, lynchienne et hopperienne me fascine et inspire inconsciemment mon travail photographique ».
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Autodidacte
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