Pendant plusieurs années, Yann Argentin a peint des paysages classiques, avant de se décider à bannir les chevalets, dans un souci de "lâcher prise" et à accrocher directement ses toiles au mur. La spontanéité devient son maître mot. Il remplace les pinceaux par des outils divers et variés : rouleaux, spatules, grands couteaux. Il abandonne les petits tableaux pour de plus grands formats. Il peint dans le frais afin de garder cette spontanéité et retranscrire ses émotions avec authenticité, sans faux semblants. Le traitement de la lumière, dont il a une certaine sensibilité, devient son objectif principal. Il opte pour des paysages urbains et industriels proches de sa personnalité. Les sujets urbains offrant un terrain de jeu sans limite pour mettre en scène les variations de lumières naturelles ou artificielles. Un travail en immersion dans un espace matérialiste et moderne où les atmosphères conduisent aux rêves muets ; une poésie urbaine.