Par l’utilisation d’une multitude de médiums artistiques allant de la peinture à la sculpture, DUGA, réunit dans ses œuvres une esthétique particulière. Cet artiste belge trouve ses racines, ses influences, dans les Arts premiers, l'art africain, l'art océanien, l'art amérindien, l'art brut mais aussi dans l'art naïf.
Se détacher de l’académisme pour créer son propre style
Né en 1963 à Bruxelles, Christian Dugardeyn (alias DUGA) est un artiste appartenant au mouvement de l’Expression libre. Après un passage incontournable aux Beaux-Arts, il s'émancipe rapidement des techniques artistiques enseignées pour se recentrer sur ses émotions instinctives. Il peint et sculpte viscéralement, en état de régression et en marge des courants artistiques contemporains.
La réappropriation de ses influences pour donner forme à ses émotions
DUGA donne libre cours à ses émotions au travers de différentes techniques : le dessin, la peinture et la sculpture. Parmi les artistes contemporains qui ont imprégné son travail, on retrouve entre autres Basquiat et Combas. Du mouvement de la figuration libre, DUGA s’inspire notamment d’Aléchinsky, Appel et le groupe Cobra. Sans oublier Picasso, Schiele et l’Expressionnisme ainsi que Dubuffet, l’Art Brut et le Street Art. Selon lui, un artiste ne peut pas rester isolé dans son coin, il doit s’ouvrir, s’imprégner des influences du passé pour les remanier et créer.
Chez Picasso, Basquiat et dans le Street Art, ce sont les déformations des personnages qui l’intéressent avec la conservation d’une certaine fidélité anatomique et d’une gestualité. Du Street Art, des écritures et des graffitis, il retient particulièrement la fluidité et la rapidité du geste ainsi que l’explosion des couleurs.