Artiste pluridisciplinaire à la croisée du street art et de la calligraphie, Woo est installé à Bordeaux (France), où il expose régulièrement son travail.
Brutalité du graff, douceur de l’art de la calligraphie mais aussi alphabet cyrillique ou hiéroglyphes… Woo se joue des symboles, sans toujours de portée symbolique. Inspiré depuis l’enfance par l’univers graphique de Keith Haring – l’artiste a exposé pour la première fois hors les murs états-uniens au CAPC de Bordeaux – ou Nikki de Saint Phalle, la production de Woo se caractérise par une une technique mêlant peinture acrylique, encres pigmentaires, Posca, dorures. Ses supports de prédilection sont le papier ou la toile. Grands ou petits formats au gré de ses envies.
Woo prône un art instinctif. Pourtant, certains de ses travaux abordent des thèmes sociétaux contemporains que l’œil dans sa flânerie pourra identifier par le symbole. Son pseudonyme évoque autant ses racines asiatiques que son expérience à Hong Kong. Au sein du groupe Le Comptoir et à bord de son vaisseau amiral, le restaurant Bibo, où Woo se noie dans les œuvres de Banksy, Murakami, Arsham, Ron English, Jonone, Basquiat, Invader, Hirst, Kaws, Shepard Fairey, André, JR et bien d’autres. Ce parcours initiatique trouve son apogée avec les expositions Art Basel Hong Kong, concentré absolu de créativité et d’inspiration.
Woo est un touche-à-tout. Musique, design mobilier – en collaboration notamment avec le New Yorkais Karim Rashid –, architecture d’intérieur… Il exerce ses activités pluridisciplinaires à Bordeaux depuis 2005.
Étendue sur deux mois, une première exposition remarquée en ce début d'année à Bordeaux dans la Galerie Bordelaise, présentée par l'artiste avec un accueil chaleureux du public, amateur ou non, touché par son travail.