Formé en premier lieu au dessin et à l’aquarelle, Christophe Forget fait jouer dans sa pratique le trait et la peinture à l’eau pour développer une recherche toujours plus riche autour du fantasme et de la représentation de la nature, son caractère immuable, majestueux et presque sacré. Forêts, arbres, jeux d’ombre et de lumière composent ainsi des peintures aux allures douces, calmes, apaisées.
S’initiant ensuite à la technique de la gravure et plus particulièrement au monotype, l’artiste multiplie les interprétations du monde végétal qui s’impose à lui comme un sujet foisonnant de surprises, de mystères, et permettant une expérience spontanée et toujours renouvelée du dessin, des formes et des couleurs. C’est un travail qui procède de l’effacement, creuser la matière, chercher la lumière pour mieux en révéler les ombres et les formes.
Une plaque de médium cartonné est enduite d’encres, au rouleau, c’est la première étape, puis vient l’effacement ; par le retrait de la matière, le dessin prend forme. Après un temps de séchage, le support est verni.