Camille Pradel de Lamaze depuis petite, a été accompagnée par sa grand-mère à travers des leçons de dessin classiques - modèle vivant, nature morte, croquis…
De cette expérience elle a retenu des bases solides de dessin, mais c’est une rencontre avec la peinture et l’histoire de la française Fabienne Verdier qui amènera Camille vers de nouveaux questionnements, qui sont à la racine du travail qu’elle propose aujourd’hui. Cette peintre contemporaine ouvre un dialogue entre la Chine et la France, entre la calligraphie ancestrale et la peinture traditionnelle occidentale. Après la lecture du livre autobiographique « Passagère du Silence », de Fabienne Verdier - qui retrace son apprentissage aux cotés de maîtres de la calligraphie chinoise - la peinture est devenue non plus un simple médium, mais une véritable matière vivante, avec laquelle le peintre peut jouer.
La palette est déjà tellement riche et belle, il s’agit alors de pouvoir reproduire artificiellement ce qui relève du hasard. La volonté de faire quelque chose de beau, vient également d’une certaine lassitude face aux discours. Le silence du "regardeur" est sans doute le meilleur des compliments, car en plus de décorer votre salon, la peinture a vécu et vivra bien longtemps après nous tous.
Ce qui nourrit son travail aujourd’hui :
- Études des planches anatomiques, macro photographie de l’infiniment petit, (cellules)
- Esthétique japonaise magique
- Peintres qui ont fait de la peinture une matière à part entière : comme , Gauguin, Francis Bacon, Alexandre Rodchenko, Jackson Pollock, Fabienne Verdier, Claire Tabouret
- Mais également la littérature, car le texte a une importance primordiale, des auteurs comme Edmond Rostand, Albert Camus, Saint Exupéry, Charles Bukowski, Patti Smith, Yasmina Reza, pour ne citer qu’eux.