Au fond du pays, plongé dans l’immensité bleue de l’océan, un homme bulgare crée l’image de la femme. Depuis plus de 30 ans, Jivko Sedlarski s’inspire de l’une des régions les plus pittoresques de France, la Bretagne, dont les côtes sont baignées par les eaux de l’océan Atlantique.
Il quitte la Bulgarie dans l'espoir d'une meilleure réalisation professionnelle, mais reste fortement lié à son pays d'origine. L’artiste bulgare travaille dans le domaine de la sculpture monumentale, et ses statues de femmes en robe de métal habillent la péninsule française.
Il a étudié la sculpture à l'Académie Nationale des Beaux-Arts, puis s'est spécialisé en sculpture à Berlin. Son premier professeur était son père, Kolyo Sedlarski - artiste peinture. Son attrait pour l'art pour Jivko est comparable à l'air qu'il respire. Jivko s'exprime dans différents matériaux. Tout l’aide pour s’exprimer, pour créer une œuvre. Pendant l’Académie des Beaux-Arts, l'artiste a eu besoin d’en apprendre plus sur le corps humain. Il a rejoint l’Académie de Médecine pour assister à la dissection pour comprendre mieux l’anatomie humaine.
Chaque pièce évolue dans l'espace avec lequel elle fait corps en une chorégraphie unique. Cependant, et bien qu'autonome, chaque figure évolue dans le décor d'un même ballet dansé encore et encore. Chaque nouvelle série se nourrit des précédentes qu'elle enrichit tout naturellement. L'ensemble se construit, se répond et se répand à la manière d'un arbre généalogique. Un arbre qui s'impose – socle ou fil conducteur - et dessine tous les desseins du sculpteur sur le papier autant que dans la ville, un arbre qui relit les lieux, relie les gens et réécrit les histoires...
- Christe Jhelil, Critique d'art
