Dans un travail d'une infinie minutie, Olivier Carpent réalise des portraits de personnalités connues, d'anonymes, ou d'animaux et démontre avec brio que l'art peut aisément se mêler à la rue.
Des sources d’inspiration comme moteur créatif
Enfant déjà, le regard d’Olivier Carpent était attiré par les affiches déchirées sur les murs et par les graffitis sur les palissades des chantiers. Olivier Carpent a toujours été marqué par le travail de photographes comme Vivian Maier, Robert Doisneau, puis plus récemment Lee Jeffries, Eamon Doyle et bien d'autres, pour leur rapport à l'humain.
En matière de Street art, ses affinités penchent vers les œuvres de Hendrik Beikirch alias ECB. En ce qui concerne le « monde » du pochoir, ce sont des artistes comme C215 ou Jef Aerosol qui l’ont guidé. Considérant un véritable potentiel le fait d’exprimer ses ressentis en créant, Olivier Carpent s’est lancé dans le monde de l’art, qu'il explore avec ses pochoirs et ses bombes aérosol.
Quand l’art et la rue ne font plus qu’un
Cela fait maintenant plus de deux ans qu’Olivier Carpent réalise des pièces sur différents supports : bois, métal, carton ou toile. La fabrication de pochoirs nécessite en préalable beaucoup de réflexion, comme la méticulosité nécessaire à la réalisation des matrices (une par nuance de couleur) et dont le découpage demande du temps. Cela permet d'apprécier d'autant plus le résultat, au fur et à mesure de l'application de chaque couche de peinture, réalisée à la bombe aérosol.
