Née à la Havane en 1965, Diane Garcès de Marcilla a 4 ans lorsqu’elle arrive en France. Passionnée de peinture depuis sa plus tendre enfance, en quête d’émerveillement elle n’a de cesse d’exprimer son art. De nature exigeante, curieuse, elle aime à se renouveler, sa peinture progresse au rythme de ses explorations.
L’attention portée à la couleur et son rôle de transmission du sentiment sont au centre de sa peinture. Elle enrichit le tableau par un long travail de superpositions colorées pour dissoudre les formes et proposer d’autres chemins, afin de laisser une place à l’indicible. L’eau module la puissance picturale des tons et invite au cœur de la subtilité entre le précis et le flou, le pérenne et l’éphémère. L’irisation issue de l’application de multiples glacis, active un mouvement qui va signer la singularité du tableau.
Un autre fil conducteur de l’oeuvre est l’investigation du sujet : la délicatesse de l’intime, l’introspection, l’enfance, la nature comme métaphore du monde intérieur. Ils sont l’étincelle de quelque chose de sincère; les routes de l’esprit immatériel. La fragilité de la vie, son impermanence influencent son regard, elle les sublime au delà de leur réalité vers plus de douceur et de tendresse.
« La peinture est ma patrie, le lieu, l’instant où je me réveille, me révèlent pleinement. » Petit clin d’œil à Marguerite Yourcenar, dans « les Mémoires d’Hadrien » elle écrit : « Le véritable lieu de naissance est celui où l’on a porté pour la première fois un coup d’œil intelligent sur soi-même. Mes premières patries ont été les livres. » - Diane Garcès de Marcilla