Loïc Saulin est né à Dijon en 1983. Il a grandi dans un univers de musiques progressives, entouré de bandes dessinées ésotériques comme l’Incal, de Jodorowsky et Mœbius, le conduisant rapidement à abandonner une vision matérialiste du monde et à développer des aspirations plus abstraites, conceptuelles.
L’Art : l’une des meilleures thérapies
Après avoir étudié l'illustration, la bande dessinée et le dessin animé, il devint illustrateur et auteur de bande dessinée lui-même. Il commença parallèlement à enseigner la bande dessinée dans différentes écoles et pour des formations à l’art-thérapie. Il réalisa alors combien il est important pour lui d’aider les autres à trouver en eux les ressources pour représenter visuellement ce qu’ils ont besoin d’exprimer.
Ses œuvres personnelles, peintures semi-abstraites, s’inscrivent dans cette optique, une sorte de passerelle vers le subconscient, chacun pouvant interpréter les formes et les lignes à sa manière, révélant par association d’idées une nouvelle histoire à chaque lecture.
Vers le graffuturisme
C'est en 2016 à Berlin qu'il développe, muni principalement de peinture acrylique et de bombes aérosol, sa technique picturale et commence à exposer dans des galeries à Berlin, Londres et Paris. Inspiré par l'exubérance et le foisonnement coloré de Kandinsky ou d'Albert Oehlen, Loïc Saulin est à la croisée de courants comme l'abstraction lyrique, le futurisme, ou plutôt sa conception actualisée, le graffuturisme.
On lit dans les peintures de Loïc Saulin ce qu’on y insuffle soi-même. La contemplation d’une de ses œuvres amène chacun à suivre un chemin, une histoire différente selon ce que les formes et les couleurs évoquent. Rien n’est figé, chaque forme peut changer d’apparence au gré du voyage et signifier successivement plusieurs idées, des associations d’idées où l’inconscient de chacun se révèle.