Yannick Duriez, plus connu sous le pseudonyme Matwo est un peintre et illustrateur. Passionné par la peinture et l'illustration depuis son plus jeune âge, il entreprend des études dans le graphisme et la peinture à l'institut St Luc ainsi que l'Académie des Beaux Arts de Tournai en Belgique, travaillant sur différents supports et techniques.
Les thèmes abordés sont divers et variés. L'art est un champ de liberté aux multiples possibilités : il aime varier les sujets et revenir agrémenter ses collections grâce à de nouvelles énergies.
Il commence à créer dans les années 2000 à travers le graffiti. C’est là que né son surnom «Matwo», dérivé du mot matou. Il développe un imaginaire autour d’un chat de gouttière, pour developper un univers aux couleurs douces et amères. Son matou est un miroir aux émotions qui lui permet d’explorer différentes techniques, imprégné par la musique et l’univers dans lequel il se trouve. Le matou continu son chemin à travers l’univers du papier découpé grâce à de vieux papiers, chargés d'âme et d'histoire qui donnent un sens plus abstrait et plus instinctif à son travail. Une technique qu'il considère comme « accidentelle », et lui permet d’exploiter d’autres frontières picturales.
Puis le matou se tourne vers l'univers muséal. Entouré du travail de ses prédécesseurs, il découvre l'histoire de l'art, les courants artistiques et surtout le réalisme. Il décide alors d’explorer l'étude sur modèle vivant pour donner un côté plus réaliste à son travail. C’est alors que naissent des collections telles que «les fusains», la collection «ghost, «eros» et«vegetalys». Il étudie les compositions des Grands Maîtres comme Rubens, Le Caravage, Delatour, Courbet. En revisitant certains tableaux très connus, il donne un fil rouge à son travail, celui de « La Vanité » en adoptant la technique du fusain.
De cette série découle la collection « humour nouart ». Toujours imprégné par le thème de la Vanité, il décide de s’en amuser et créer un univers autour de la mort. Il considère qu’elle devient moins tragique en l’illustrant avec un peu d’humour.
Souvent questionné pour son surnom «matwo», il considére que celui ci lui va très bien. Comme le chat qui possède plusieurs vies, ses différentes collections vivent les unes avec les autres. Ses différentes collections peuvent en accepter l’exactitude. Il aime être là où on ne l’attend pas en revenant régulièrement avec de nouvelles envies et de nouveaux projets picturaux.
