Avec pour sujet principal la nature et tout particulièrement les arbres, les œuvres de Dainche dégagent un sentiment de sérénité, de calme et de zénitude. La composition est simple, le trait assuré, les couleurs tendres et l’ensemble d’une beauté très délicate.
Hommage à son grand-père
Dainche est venu au dessin par le travail. En tant qu'architecte paysagiste, dessiner des jardins fait partie de son métier. Progressivement, sa sensibilité aux histoires que racontent les formes du vivant le pousse à aborder le dessin de manière plus personnelle, intuitive et artistique.
Fidèle au végétal qui nourrit l'artiste depuis son enfance, Dainche choisit comme nom d'artiste le nom de son arrière grand-père, mort frappé par la foudre, sous un arbre...
Un hommage à la vérité "foudroyante" des arbres : tel est le fil conducteur de l'oeuvre de Dainche, parcourue d’arbres qui s'affirment, comme chargés d’humanité : tantôt enracinés, tantôt fuyants, fragiles ou robustes, nus ou florissants. Les arbres le fascinent par leur silence, leur grâce, leur patience, leur force et leur élégance.
Les arbres : source d’inspiration inépuisable
Chez Dainche, rien n'est prémédité, tout est intuitif. Il y a d'abord le fond, posé à l'aquarelle, d'un jet. Le pinceau est libre. Les couleurs - des bleus, des gris, des pourpres, baignent, se diluent, dessinent le cadre de la scène et son atmosphère : enneigée, pesante, crépusculaire, apaisée...
Puis les arbres sont gravés dans le papier, directement à l'encre de Chine, au rotring. Sans brouillon, sans retouche. Ce n'est pas tant le résultat qui compte, ni la réponse, mais bien l'intention de laisser une émotion de départ cheminer vers l'autre.
Pour ce jeune artiste, le dessin, dans sa forme épurée à l’extrême, est une manière de révéler la quintessence de la forme, son authenticité. Sur le papier, l'encre noire suffit à impulser un mouvement réaliste. Libre à chacun d'en imaginer l'histoire...
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