Passionné par la technique du Sumi-e, Péchane alias Philippe Imbert présente une galerie d'œuvres en noir et blanc pleinement représentative de la culture Zen. Méconnue en Occident, cette technique japonaise consiste à peindre un motif en quelques lignes pour laisser l'esprit imaginer le reste.
Entre Art et communication
Originaire de Nevers, Péchane a suivi une année de mise à niveau pour accéder aux études d'arts. Par la suite, il a passé le concours des Beaux-Arts à Dijon, qu’il a obtenu, avant de poursuivre son cursus en communication.
Diplômé en audiovisuel et arts graphiques en 1996, Péchane doit parallèlement répondre à ses obligations militaires la même année. “Mon idée était de ne pas officier sous les drapeaux mais dans le civil, en tant qu'objecteur de conscience, pendant 2 ans, puis de partir dans une agence de publicité à Paris.”
Retour aux sources et découverte inattendue
Depuis plus de 20 ans maintenant, Péchane réalise des films et des photographies dans un lieu culturel et social en tant qu’objecteur de conscience. Mais il n’a jamais oublié la peinture, son premier amour.
En 2002, il tombe par hasard sur un reportage consacré au Japon et à la technique ancestrale du Sumi-e. Ce jour-là, sa vie bascule et il s’adonne à cette technique japonaise datant du 8e siècle. Cette dernière consiste à peindre avec de l’encre de Chine sur papier. Un bel hommage à la culture Zen.
