Gratter, superposer, étaler, mélanger, révéler, sont les éléments constitutifs du travail à l'huile de Victor Blondaz-Gérard. L’origine de ces formes abstraites lui vient de clichés photographiques qu'il réalise, lui donnant ainsi une première dynamique, une première motivation.
En effet, cette photographie constitue un point de départ basé sur une émotion qui guidera par la suite ses intentions. Travailler les limites des formes dans leurs irrégularités, ajouter de la profondeur à une image abstraite la rend plus vibrante, plus dynamique. Victor Blondaz-Gérard recherche le mouvement, le rythme, l’accident.
La structure imposée par la rigueur de ses volontés laisse progressivement place à un laisser-aller. Il utilise alors des ustensiles (pinceaux, lames de cutter, cartes, couteaux…) et ses mains, quitte à parfois les blesser.
Le minéral et l’organique, qui mêle douceur et nervosité, sont les premiers thèmes abordés dans ses compositions. Ses principales inspirations sont Gerhart Richter, Zao Wou Ki, Andreas Eriksson, Per Kirkeby et Jean Baptiste Besançon.