Le fugitif, les failles, les défauts – tout ce qui peut rapprocher du mystère de l'humain – nourrissent le vocabulaire d'Olivier Chaulieu pour rappeler la fragilité et l'intensité du passage. Au delà des mots, de ceux que l'on ne peut dire : peindre l'indicible. Au delà de la chair, jusqu'à l'os : tenter de révéler la fragilité intérieure de l'homme. Au delà du motif, par le subtil jeu des valeurs et des couleurs, par la rupture des masses colorées, l'évanescence d'un dégradé ou la fuite que propose une ombre : évoquer les peurs, les fascinations. Depuis 2015 il entame une réflexion sur le temps avec la suite d'exposition: "It's About Time" (Il est temps/c'est à propos du temps), "Still[a]life" (encore une vie / nature morte) et "Faded Time" (temps passés comme des couleurs). 2018 marque un retour aux paysages qu'il abordait en 2015 (avec « Comme se taisent les nuages » Dreamscape Landscapes) le thème du temps et de son passage reste au cœur de son travail, la narration fait place à la suggestion, comme une proposition à pénétrer un paysage.