Sophie GARAPON réside à Bordeaux, et s’est formée dans des ateliers de peinture et de nu depuis une trentaine d’années. Au début, il s’agissait de retranscrire une impression de paysage se rapprochant de la figuration, sur le motif, dans la nature, goûtant le silence, la lumière et les couleurs, avec des pastels, mais déjà il flottait comme une petite note d’étrangeté ou de mystère. La féérie, le songe, se sont insinués dans sa peinture et des figures se sont invitées, peut-être est-ce un surgissement de questions sur la solitude de l’homme, sa finitude, et pêle-mêle, son intrication à la nature, l’angoisse du sens de la vie…
Dans un atelier véranda ouvert sur le ciel et la lumière, les œuvres émergent, situées entre réel et imaginaire sur les toiles, des panneaux de bois et du papier, peinture à l’huile et en techniques mixtes. On pourra retenir une influence certaine du symbolisme dont Odilon REDON, peintre d’origine Bordelaise.
Cette peinture s’essaie à traiter à partir d’une surface plane une ouverture vers d’autres dimensions temporelles et spatiales où la nature se mêle à l’humain. Comme dans la mythologie qui raconte des histoires fabuleuses entre des personnages et la nature. L’imaginaire se mêle au réel. Ce travail évoque le devenir de l’homme et la transmutation de l’homme en nature dans le cycle naturel de la vie et de la mort, ce qui ramène aux questionnements sur le sens de la vie, aux questions fondamentales sur l’existence et à la possible transcendance de la pensée et de l’état d’être.
Ses œuvres sont exposées depuis 2010 régulièrement dans des locaux appartenant aux mairies et chez des commerçants. Elle a obtenu le grand prix de la ville d’Eysines (Gironde) en 2012 et le prix de la municipalité de Coutras (Gironde) en 2015 qui a acquis une de ses toiles intitulée de rouille et d’eau.