Sylvie Julkowski-Egard travaille par série, puisant l’inspiration dans son environnement très immédiat. L’artiste nous dévoile la belle architecture de Paris, de riches natures mortes et sa fille qui n’est autre que son modèle quasi-exclusif.
Une observation du genre humain
Sylvie Julkowski-Egard crée à partir de son expérience personnelle et des comportements humains qu'elle observe. Elle met en scène des thèmes particuliers comme la rupture, la rivalité, l’infidélité… Son œuvre est composée de clés de lecture visibles à l'aide de différents symboles. Ayant pour source d’inspiration son vécu, ses scènes de genre utilisent son modèle favori : sa fille de 26 ans.
Elle apprécie peindre, par ailleurs, des personnages, simplement pour l'atmosphère qu'ils dégagent. Sa série Petites filles en est l’exemple représentatif.
Le médium comme vestige du temps qui passe
Sylvie Julkowski-Egard éprouve un intérêt certain pour le monde industriel où elle transpose l’art du portrait sur des objets qui ont connu leur heure de gloire et sont parfois en passe de sombrer dans l'oubli. Ainsi, elle développe tout une série sur les véhicules de transport en concrétisant les effets du temps par la rouille et le délabrement.
Une peinture sublimatrice du quotidien
C’est dans sa série des natures mortes qu’elle va aussi transposer l'art du portrait pour appréhender la dimension poétique de la banalité du quotidien. Ses peintures, à nos yeux, font ressortir l'humble vérité de la vie de tous les jours, thème cher à la peintre.
Enfin, les paysages urbains, la vie grouillante - ou pas - de la Cité sont des sujets d'intérêt importants qui composent son univers et font partie de ses sources d'inspiration.
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Interview de Sylvie Julkowski-Egard