"Claudie Gimeno a besoin de gravitation, d’antagonisme des forces pour sentir là cette vie qui coule sous la façade de la peau « ce qu’il y a de plus profond chez l’homme » comme le rappelle Paul Valéry.
Elle fouille plus qu’elle ne laboure ces corps. Elle y recherche comme un récupérateur d’Emmaüs la parcelle qui peut témoigner de l’engagement de l’être selon les orientations que la nature lui a imposées.
Claudie s’empare de la présence, saisie la vie qui s’offre comme les fruits de printemps ou les noix d’automne.
Ce corps, elle l’explore comme un sac c’est le contenu qui lui importe l’enveloppe, elle la connaît, elle l’a maintes fois reçue dans son regard au point que les repères sont inscrits jusque dans sa main.
Ce qu’elle garde sont les trésors de chiffonnier découverts dans sa quête. Alors comme un enfant qui se raconte une histoire magique elle dépose tout cela comme des objets sacrés chargés d’une puissance qu’ils n’ont jamais eux-même connue." FP Cavallier