À la frontière de l’imaginaire et du réel, les peintures de Catherine Villermé se situent dans un équilibre instable entre figuratif et abstraction.
Des œuvres qui laissent place à l’émotion
La priorité de l’artiste est de laisser toute la place à l’émotion et donc à des paysages transposés par une vision intérieure, au travers de mondes surréels voire inconscients.
La peinture figurative est un moyen pour elle de raconter une histoire émotionnelle. Catherine Villermé croit aux pulsions, à l’écoute d’une vibration, d’un rien. Parce que la toile révèle quelque chose que l’on porte en soi mais dont on ignorait tout avant de commencer.
Afin de réaliser ses projets picturaux, l’artiste se plonge dans un environnement musical pour construire par petites touches un récit sur les sentiments. Après une longue maladie, Catherine Villermé puise aujourd’hui son inspiration sur des réminiscences où l’océan et la forêt se répondent successivement.
Une technique aboutie
Technique imposant son temps, obligeant parfois à travailler une émotion jusqu’à la douleur et l’oubli de soi, l’huile sur toile est le médium que l’artiste a choisi pour la réalisation de ses œuvres.
L’huile permet tous les remords, toutes les reprises, toutes les superpositions, elle permet à la fois la confession et le mensonge.
Dans ses toiles, Catherine Villermé aime travailler la lumière et les partitions colorées au pinceau, à la spatule, au doigt, au chiffon, sans rien exclure. Elle est en effet en recherche constante de ce qui correspond à ses attentes et désirs profonds.