L’œuvre de Ho My An respire l’humanité et la douceur. Ses femmes sont regards, lumières et courbes, sensualité et féminités plurielles. Elle sait fondre dans un visage l’illusion d’un présent.
Le dessin comme expression d’un langage
Se laissant guider par ses cinq sens, Ho My An retiendra seulement l’essentiel de ses études en arts plastiques et histoire de l’art pour retrouver liberté et authenticité dans son approche du modèle vivant.
Au-delà des discours, une silhouette nue ou habillée exprime le rapport affectif qu’elle entretient avec son corps physique, la respiration de la terre et la culture qui la portent. L’artiste cherche à capter ce langage du corps et à en donner une interprétation à travers le dessin.
Le voyage comme fil conducteur
Le voyage est la source du travail de Ho My An. L’artiste se plaît à observer, comprendre celles et ceux qui l’entourent. Ses croquis réinterprétés à l’aquarelle et ses pigments en mouvement racontent des cultures, le mouvement des corps et son amour de l’humain.
Elle prend le temps de l'observation, de la sensation de l'espace, des gens, des lumières, des sons, de la respiration et de la sensualité des lieux. Loin de l'instantanéité simplificatrice, elle recherche une certaine complexité de la lenteur. Elle l'exprime au gré de techniques variées mais jamais communes. Qu'il s'agisse de l'aquarelle vernie ou de l'huile délavée.
Elle cherche à offrir au spectateur l'occasion d'un voyage immobile, un support au rêve, à la méditation, et, par dessus tout, du plaisir.
Retrouvez l'interview de Ho My An sur le blog de KAZoART
