Autodidacte et avec une initiation principalement figurative, Richard Giacobetti réalise durant ses premières années des milliers de photographies pour tenter de traduire l’influence de l’urbanisme et de l’architecture sur la collectivité.
Plus tard, il passe de nombreuses heures à monter des séquences vidéo pour retranscrire la fascination portée à la spirale du temps et de l’usage que chaque individu en fait.
Par un long cheminement et de nombreuses tentatives, la rencontre avec l'art dit conceptuel est devenue une évidence dès lors qu’une seule œuvre produite a englobé tout ce qu'il avait tenté d'exprimer auparavant avec des milliers de clichés et des centaines d’heures de vidéos.
Une œuvre conceptuelle est pour le spectateur plus complexe à saisir mais cependant sa puissance émotionnelle produite sur le voyeur peut être plus forte que l'œuvre elle-même. Notamment grâce à l'activation d’un processus d’introspection produit par la dynamique des émotions, des sentiments, de l'imaginaire et de la pensée. C'est ce processus que Richard Giacobetti tente d'activer au travers de ses œuvres.