Erik Bonnet propose sa vision de la superficialité des humains, hommes ou femmes, à des degrés et aspirations diverses (apparences, symboles, société...).
Des collages authentiques en écho à son enfance
Au-delà d’une dimension presque affective, il y a donc toute l’influence sociale avec laquelle Erik Bonnet joue. Il construit ses portraits par l’utilisation/interprétation visuelle des codes du Pop Art. Ils proviennent pour beaucoup du monde de son enfance : science-fiction, polars, bandes dessinées, cinéma + séries TV... Une technique de peinture en bombe typiquement issue du Street Art dans laquelle viennent se frayer les collages pour le fond des œuvres à base de documents anciens authentiques.
Erik Bonnet aime à jouer avec les corps. Selon lui, c’est en ces lieux que se perçoivent la beauté, la sensualité, l'élégance, mais aussi le rêve et son fantasme, le sexe, ou encore l'angoisse, la peur, la révolte sociétale entre le dominant et le dominé. "L'enveloppe" même des œuvres est glacée, reflétant tel un miroir le spectateur, devenant lui-même une entité de cette superficialité fictive.
Le Pop Art à l’honneur
Baignant dans le monde du Pop Art, en ligne directe avec Andy Wharol et son utilisation de personnages iconiques comme Marylin Monroe, Erik Bonnet s’est construit un monde et une identité visuelle bien à lui.
Du premier coup d’œil, ses œuvres sont reconnaissables : ce fond « patchwork » de papiers anciens, jaunis par le temps, et par-dessus, ce dessin qui paraît, à la manière de Lichtenstein, tout droit sorti d’une bande dessinée – en fait dessiné minutieusement, à la main.
Retrouvez l'interview d'Erik Bonnet sur le blog de KAZoART !
