Anne-Michelle Vrillet utilise les outils numériques depuis le début des années 90, elle a pendant des années créé des installations éphémères, valorisé des espaces, les transcendant à l’aide d’objets du quotidien, les voir prendre vies, modifier les perspectives et leurs environnements.
Anne-Michelle utilise les couleurs du temps, celles ancrées à son âme, ses sentiments, mais aussi, celles de l’indicible, de impalpable de l’énergie au moment T. De ses études d’archéologue, elle garde le goût de l’enfouissement, du voilé-dévoilé, ses peintures se construisent au fil des matières et du geste. Elle gratte, rajoute, recommence.
“La sensualité de la matière, de l’odeur des matériaux, de l’intensité de la couleur sont des moments d’intense relation à soi et s’il y a narcissisme dans l’art c’est bien là qu’il se situe. Sinon on parle en termes d’image … La force décuplée, l’exigence de recherche sont des ressentis commun des artistes. Je ne sais jamais à quoi ressembleront mes peintures … le dialogue s’établit jusqu’au moment où il n’y a plus rien à se dire." Anne-Michelle Vrillet.
Sa préoccupation est d’offrir un espace qui laisse la place au spectateur de projeter son histoire ou de laisser le tableau lui murmurer à l’âme une recherche de sens. La trace est un commun de son travail, écriture universelle, ce que l’Humain partage depuis son apparition sur terre.
Elle a toujours peint, elle a toujours été une artiste du spectacle vivant, de la publicité ou de l’évènementiel, vivre de son art n’est pas la voie facile mais pour elle, peindre est un acte vital comme se nourrir ou dormir.