Inspiré du poème « la source aux fleurs de pêcher », de Tao Yuaming (365-420), père des poèmes paysagistes.
Selon les croyances traditionnelles chinoises, des vies existent dans tout l’univers dans des mondes différents et dans des dimensions différentes.
Au travers de ce conte, l’histoire d’un homme qui découvre, au hasard d’une partie de pêche, un passage menant à un pays oublié, utopique et heureux. Le pêcheur, malgré les nombreux balisages laissés, ne parvint jamais à revenir à l’entrée de ce monde secret au parfum si persistant de fleurs de pêcher.
Métaphoriquement, la « Source aux fleurs de pêcher » est ce symbole d’un endroit inattendu, d’un monde préservé, îlot de sérénité isolé du reste du monde ou une retraite du monde réel, habituellement une nature sauvage d’une grande beauté, une utopie, un Shangri-la.
Il paraîtrait que, dans les croyances taoïstes, le pêcher soit le symbole de l’immortalité.