Depuis l'enfance, Thierry Boitier a toujours dessiné et "bricolé" les formes et les couleurs. Ce qui, naturellement, l'a poussé à l'adolescence à intégrer une école d'Art et à étudier plus spécialement les arts graphiques et publicitaires.
Diplôme en poche, il commence à travailler dans des agences de graphisme mais très vite, il sent que là n'est pas sa place. Il s'oriente alors vers le design textile et propose ses créations aux grands noms de la couture et de l'ameublement.
En parallèle, il peint des tableaux mais sans trouver une réelle orientation. C'est la découverte du travail du peintre Richard Texier, il y a plus de 20 ans, qui va bouleverser ses codes picturaux et provoquer l'étincelle à l'origine de sa renaissance en tant que peintre. Cette découverte combinée à ses références de toujours (Paul Klee et surtout l'univers du musicien Brian Eno dont les créations sonores sont pour lui comparables à des œuvres picturales) va asseoir sa perception de la peinture.
C'est une galerie de Bruxelles qui lui offre sa première grande exposition, qui sera suivie par de nombreuses autres, notamment à Paris, en France, aux Pays-bas, en Californie...
Plutôt qu'un thème, Thierry Boitier préfère parler d'une évocation de l'espace, du voyage et de la mémoire. Il utilise des pigments et des liants très mats sur des sous-couches encollées. Et bien sûr l'intégration de matériaux de récupération (métaux, vieux textiles, bois...).
