Cinéaste ( « Mes chers parents »,… ), scénariste, comédien ( quelques films et des centaines de fictions et de lectures pour France Culture ), Martin AMIC commence très tôt la photographie. Ces différentes pratiques artistiques s’enrichissent mutuellement. En 2009, il rencontre longuement Willy Ronis qui analyse et décortique minutieusement son travail, pointant avec bienveillance les éléments sur lesquels il doit progresser. Ce qu’il fait consciencieusement les huit années qui suivent.
Aujourd’hui, son travail photographique est arrivé à maturation. L’image, indissociable du texte qui l’accompagne, devient un fragment d’histoire extraordinaire que l’imaginaire du spectateur enrichit.
Pour les formats carrés sur fond noir ou blanc à tirage très limité : Depuis toujours, quel que soit le support, il s’intéresse à l’abolition du cadre. Dans le travail présenté ici, la lumière ou son absence accompagnent le regard vers les couleurs ou le sujet en dissolvant le cadre et l’inutile, tout en ouvrant l'imaginaire sur les parties occultées. Les aplats de noir et de blanc créent une mise à distance du sujet, comme une distanciation brechtienne, qui donne à voir différemment l'objet photographique. Martin AMIC propose une réflexion sur l’effacement des frontières entre la photographie, la peinture et le dessin.
"Fiat Lux ! et la lumière fut. C’est à partir de cette obscurité primordiale que Martin Amic nous fait découvrir tout ce que nous ne voyons pas des objets ou des architectures que nous pensions connaître. Mais plus qu’une lumière terrestre à travers ses photos c’est bien là une lumière d’humanité sensible pénétrante qui nous irradie ! Quelle belle découverte que ces photos !" Nathalie Kaufmann-Khelifa Historienne de l'Art, auteure.