Isabelle Seilern est une photographe plasticienne, née à Salzbourg en Autriche, qui vit et travaille à Paris. Ses œuvres sont exposées en Europe. En 2013 France2 la présente dans l'émission de Télématin. L'écrivain et critique d'art Jean-Philippe Domecq, a écrit un texte sur son travail, et la soutient en la présentant avec Critic'Art.
"... Isabelle Seilern a la poésie du banal apparent, montrant ce qu’il y a d’extraordinaire dans l’ordinaire pour peu qu’on ait l’oeil attentif. Comment fixe-t-elle l’attention ? Par la vision tout en reflets, justement, qui produit ici le regard latéral qui éclaire, révèle ce qui est là. Vitrines, trottoirs, rues où aller, bitume délavé, verre dépoli, néons sous la pluie – autant de choses sur lequel l’objectif focalise en une prise de vue qui fait prisme, condense et liquéfie. Ensuite, l’artiste détermine et travaille son optique de manière à ce que « le » réel ainsi vu réfracte l’oeil qui la voit. L’OEil au sens physique et psychique indissolublement emboîtés, et qui constitue ce qu’on nomme un « regard », une « manière de voir », le boîtier photographique filtrant ce qui se passe dans le boîtier crânien, depuis la cornée sensible jusque derrière la rétine, là où cela imprime sur le fond du cerveau..." Jean-Philippe Domecq, critique d'Art.
Trois phénomènes fascinent Isabelle Seilern depuis longtemps : l'ombre, les reflets de lumière et l'eau dans toutes ses métamorphoses. Si jusqu'à maintenant elle utilisait que l’appareil photographique ; dans ces recherches récentes, elle y incorpore le dessin et la gravure.