Après s'être consacrée exclusivement à la représentation de la femme, Flore Betty enrichit sa palette en peignant « l'Humain » au sens large notamment avec sa série “Dualis”. Peintre de portrait et de nu, son travail traite de l'intemporalité et de l'égalité entre les Hommes.
La peinture comme une évidence
Flore Betty est une artiste peintre formée à l'école des Beaux-Arts d'Orléans. Initiée à la décoration d'intérieur dans une école parisienne, elle a également enrichi ses connaissances techniques à Tours dans un centre de formation de peintres en décors. Anciennement en auto-entreprise, elle a quitté les chantiers pour se consacrer exclusivement à la peinture.
Représentée par une galerie parisienne en 2014 où elle expose à Séoul et Pékin, elle est lauréate du concours jeunes talents du Loir-et-Cher organisé par le Conseil Général. Depuis, elle a été récompensée par de nombreux prix, et sillonne la France, plus particulièrement le grand Ouest pour participer à des expositions.
Représenter l’âme d’un sujet
Flore Betty s’inspire de l’idée du palimpseste en utilisant des journaux et des partitions des années 1900-1940 qu’elle colle sur un support vierge. Elle assemble ces fragments de façon réfléchie en ayant en tête le rendu final. Elle fait en sorte que les inscriptions apparaissent en transparence sur la peau de ses sujets, ce qui lui permet symboliquement de représenter tout ce qui constitue l’âme du sujet, son savoir, sa richesse, ce qui lui a été transmis.
Flore Betty ne veut pas que ses toiles soient de simples représentations mais un réel vecteur d’émotions. En parallèle, les vieux journaux lui permettent de faire la jonction entre les époques comme un palimpseste qui garde l’empreinte de sa précédente utilisation. L’artiste intègre également à ses tableaux un enduit à base de poudre de marbre qu’elle vient ferrer avec une pierre d’Agathe, ce qui donne un aspect final lisse et brillant.
Ainsi, comme gravés dans le marbre, Flore Betty fige ses modèles dans le temps. Parce que chaque personne a une histoire, parce que chaque histoire est universelle.
