Marc Laffolay se consacre à la peinture et à la sculpture depuis plus de 20 ans. Il vit et travaille en Pïcardie (France). Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées en France, mais aussi en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, en Allemagne, en Autriche, en Espagne, en Afrique du Sud, au Canada, aux États Unis, aux Pays Bas.
L’ensemble du travail de Marc Laffolay est influencé par ce qui touche à la vie, à l'intemporel, là où l’instant n’a de sens que comme résultat de tout qui le précède depuis la nuit des temps.
Ce que nous vivons présentement est le fruit de ces transmissions, de ces présences et de ces histoires qui se sont succédées, façonnant la matière et l'esprit.
Et nous qui traversons ce moment pour y laisser notre empreinte, sommes inscrits dans cette continuité, dans cette intemporalité, dans ce mouvement perpétuel. Une marche et une quête qui n'en finissent pas.
« Écrire de la pointe d’un bâton à la surface de l’eau immobile qui se met à danser et se joue un instant du soleil, de l’ombre et de la lumière. Puis retrouve sa forme originelle. Saisir cet instant avant qu’il ne s’efface. Le fixer dans la matière ou sur la toile, immortaliser des gouttes de vie. »
C’est d’abord la verticalité ou la recherche de verticalité qui caractérise son travail de sculpteur. Les pièces s’élèvent, droites ou sinueuses. La verticale n’est pas qu’une référence géométrique, elle est une dynamique, un élan. C’est la dynamique de l’humain.
La surface de ses sculptures est marquée, scarifiée parfois brûlée. Une quête de l’essentiel. La dimension tactile, sensuelle, est également importante pour lui :
" Il y a l'œil et il y a la main. J'aime à penser que ce que l'œil voit, la main le visite et que c'est sous la main posée que palpite la vie. "
A l’opposé, il y a l’image plus pulsionnelle, chatoyante de ses encres et tableaux.
Les fonds de ses toiles jouent la carte de la transparence. Une superposition de couleurs grattées, usées, poncées.
Et sur ces fonds, comme sur un mur ancien, vont s’inscrire, pulsionnels, l’écriture, le signe et le rythme.
« En fait, je me trouve alors face à un mur, un mur très ancien. Et sur ce mur, je me mets à écrire, à ajouter ma propre empreinte. C’est pulsionnel, rythmique, presqu’animal. Je tague !!! »
Enfin, pour célébrer et fixer l’instant il emplit certains des espaces ou des formes que dessinent ces signes, de couleurs souvent vives et joyeuses : la vie !