Sculpteur du sensible, Gérard Taillandier nous invite à redécouvrir la beauté du corps féminin. Le métal et l’argile succombent à ses envies pour former toute la volupté de l’expression féminine, délivrant ainsi des silhouettes filiformes, sensuelles et toujours très élégantes.
Modeler entre ses doigts corps et expressions
Né en 1954, le regard d'enfant de Gérard Taillandier survole très tôt la matière, le feu, les métaux, dans les ateliers de son père et de son grand père où les feux de la forge brûlaient ses pupilles.
L'aptitude au rêve, l'observation de la réalité transcrite par le dessin guide Gérard Taillandier, dès l'âge de 15 ans, vers les endroits où récupérer des métaux pour les assembler en animaux mystérieux… Jeune élève avide de curiosité, son parcours scientifique ne lui interdit pas de sans cesse modeler l’argile. Il travaille le dessin et la peinture, puis va à la rencontre de la fonte des métaux où le choix de plus en plus précis se porte vers le bronze.
L’expression de la beauté féminine
Le fil conducteur des œuvres de Gérard Taillandier est essentiellement l'étude du corps féminin, les corps naissent, purs, lisses, pour envahir l'espace ; fluidité des silhouettes, lignes élancées, sur ses sculptures aux formes élégantes, la main a envie de précéder l’œil.
Sculptures abstraites
Lumière, matière, énergie...il semble illusoire de vouloir représenter l’origine de l’univers, c’est pourtant une irrésistible force qui le pousse à modéliser les tous premiers instants de notre cosmos.
Abstraction ? "Pas vraiment, les formes géométriques, les billes de matière et de lumières reflétées sur le bronze ne doivent rien au hasard. A l’instar des clichés de chambre à bulles, mes sculptures sont des instantanés de matière et d’énergie qui sont à l’origine de notre univers. Une vision toute personnelle qui flotte dans mon esprit comme une obsession."
