Annie-Laure Capo di Feltre est une artiste de nationalité française. Elle descend d’une famille d’artistes italiens dans laquelle traditionnellement on exerçait un métier tourné vers les arts : grand père fresquiste, père architecte et un ancêtre sculpteur sur marbre qui travailla pour le pape Clément VIII et les Boromées. Elle se revoit enfant, préférant le fusain aux couleurs et barbouillant les morceaux de papier que lui donnait son père, au désespoir de sa mère qui la voyait arriver les mains et robes maculées de noir. À quatorze ans elle copie les tableaux de l’époque bleue de Picasso, une nouvelle toile tous les deux ou trois jours.
En grandissant, elle mène un double cursus : universitaire et artistique. Elle enseigne à la Sorbonne Paris IV, aux cours de civilisation française et consacre le reste de son temps à dessiner. Un jour, en modelant l’argile, elle découvre qu’elle peut, qu’elle sait sculpter, qu’elle arrive à faire jaillir des corps de femmes et d’hommes qui crient l’essentiel de leur être. « J’essaie de trouver dans la matière un je ne sais quoi de spirituel qui lui serve d’âme ». Ensuite la terre devient bronze, fixant l’œuvre pour l’éternité. En 2001, elle cesse d'enseigner pour se consacrer à la sculpture.
César qui aimait son travail lui avait dit « nous sommes des magiciens, nous faisons l’amour avec la matière, c’est technique, c’est sensuel, c’est passionnel ». Dans son œuvre « Regard sur la sculpture contemporaine » le critique d’art Gérard Xurrigera dit « qu’elle impulse la lyre de son humanité dans ses bronzes veloutés ».
De nombreuses œuvres ont été tirées en bronze. Chaque bronze est une pièce originale (tirage en huit exemplaires plus quatre épreuves d’artiste).
Parallèlement ses œuvres ont été éditées par l’Hôtel des Monnaies de Paris,(Diva) en 1998 et par Daum pour des œuvres en pâte de verre, en 2000 (Théorème), en 2002 (Femmes allongées), en 2004 (Sensualité).
Annie-Laure Capo di Feltre vend à de nombreux collectionneurs en France et à l’étranger.