Par la maîtrise de la technique de la cire perdue, Sophie Barut réalise des bronzes dont les sujets sont le reflet de son parcours. Entre fragilité, force vitale et équilibre délicat de la vie, ses œuvres lui permettent de converger vers une forme de renaissance.
Des œuvres aux cœur de son intimité
Sophie Barut vit et travaille à Caluire, dans le Rhône. Fascinée par le bronze, l’artiste réalise des sculptures en partenariat avec la fonderie Adobati.
Ses œuvres sculptées sont le reflet de la fragilité, du handicap, de l’équilibre délicat de la vie, de la force vitale cachée au fond de chacun, de la beauté d’un visage, la candeur d’une posture, de l’amitié ou encore de l’amour. Ces divers thèmes de prédilection, tendres et humains, jalonnent son travail plastique.
Ne faire qu’un entre sa vie professionnelle et personnelle
En 2018, Sophie Barut publie un livre témoignage, la même année que son installation en tant que sculptrice. Cet ouvrage littéraire, intitulé « Je rentrerai avant la nuit », reprend des pages de son journal écrit vingt ans plus tôt, alors que son mari est victime d’un accident de la route, quelques mois après leur mariage, qui le clouera définitivement dans un fauteuil roulant.
Cette année 2018 marque alors pour la sculptrice l’union de sa vie intime et professionnelle : en effet, ses œuvres se présentent comme le reflet de son parcours, de sa vie, de la vie de ses enfants.
Ses sculptures illustrent ainsi l’instant présent, la douceur de l’enfance et de la jeunesse, la liberté et la paix intérieure.
Vous l’avez peut-être déjà remarqué, cet oiseau qui s’invite tel un leitmotiv dans plusieurs de ses sculptures, qui marque cette idée de liberté, et ce sentiment de ne plus se sentir seul.
À lire :
Interview “Sophie Barut : l’humanité au bout des doigts” sur KAZoART