Gérard Lartigue est un artiste qui cherche la vérité dont parlait Auguste Rodin, celle qui permet à la beauté de se manifester : pour représenter le corps et le visage humains il faut explorer les volumes sous la peau, les tensions des muscles, la structure des os.
Trois décennies passées à immortaliser la beauté des corps
Les œuvres de Gérard Lartigue oscillent entre les forces d’Eros (érotisme) et de Thanatos (la mort). L’artiste croit fermement à la capacité des formes, de la matière, à recréer la vie. Il a d’abord été peintre et se consacre à l’art depuis trente ans.
Il ne s’agit plus d’une simple représentation, mais bien plutôt d’une oeuvre vivante. Gérard Lartigue se considère comme citoyen du monde et témoin de notre époque ; il vit dans l’instant présent, libre de son passé. Il a vécu son enfance et son adolescence dans un autre continent, le continent américain.
De voyages en voyages, les mains comme langage universel
Plus tard, Gérard Lartigue voyage surtout en Europe. Trilingue, il réussit à se faire comprendre un peu partout, surtout grâce à ses mains. Il explore la nature humaine, en dépassant les filtres de la culture, de la nation, de la position sociale, de la profession, etc. Il est devenu un portraitiste de très haut niveau. Le dessin a toujours été la base de son oeuvre.
Gérard Lartigue travaille avec des matériaux différents : la pierre, le marbre, l’argile, le plâtre, le bronze… Il dépasse la présence figurative pour atteindre cet au-delà qui touche au temps, à l’intangible, aux liens entre la matière et l’esprit.
En 2017, l’écrivain Michel Houellebecq déclare : « Votre buste de moi est impressionnant. La matière terre est d’une grande puissance expressive. »
« Des œuvres nées d’un regard qui va au plus profond de l’être humain. De la matière inerte surgissent des visages expressifs et vivants. » Ksenia Milicevic, peintre et critique
À lire : L'interview de Gérard Lartigue sur le blog de KAZoART