David Léger est sculpteur. Guidé par son père, à l’âge de 16 ans, il découvre chez les Compagnons du tour de France le métier de tailleur de pierre. Très tôt, il parcourt les chantiers de conservation et de restauration consacrés aux monuments historiques. Durant 11 années il se perfectionne dans le domaine de la pierre, à l’école St Lambert à Paris pour obtenir son C.A.P. et son B.P.M.H., puis aussi à Felletin dans la Creuse pour son BAC. Professionnel Art de la Pierre. Il est aussi intervenu sur les chantiers de restauration à Paris sur Notre Dame et sur le Pont Neuf, à Amiens sur sa cathédrale, à Abbeville sur sa basilique, à Caen pour le cloître de l’Abbaye aux Hommes, à Tours pour la cathédrale St Gatien et à Montbrison dans diverses églises locales.
Une fois ses missions accomplies, il se retrouvait prêt à affronter la vie active mais il sentait en lui un manque artistique dans son travail. Il trouvait que la restauration des monuments historiques dans le domaine de la taille de pierre ne lui donnait pas assez de satisfaction sur ce coté artistique du métier. Une longue période de recherche lui a servi pour se décider finalement à se rendre à la Mecque des sculpteurs de marbre, « Carrara ». Il apprend à étudier, à travailler le marbre statuaire, à communier avec cette matière et à parfaire sa technique aux cotés de nombreux maîtres, entre-autres le professeur de sculpture Fabrizio Lorenzani, Andrea Barsi maître fondeur, M. Toufik maître staffeur.
Il poursuit finalement ses études à l’Académie des Beaux Arts de Carrara dont il obtient le diplôme.
Sa démarche artistique sera toujours dans la recherche de la vitalité et du contraste. Il s’interroge à propos de la déclinaison voluptueuse des ombres et des lumières, qui donne le rythme à la sculpture toute entière. Il recherche quelque chose de mouvant, une certaine légèreté dans la forme, une certaine vitalité. Sa création repose sur l’observation du monde actuel, sur sa vie et surtout sur les sensations que lui apporte la nature. Ces sensations « énergies » se diffusent à travers son être et permettent de contenir une force. C’est cette force qui façonne son œuvre, réceptacle alors de tous les imaginaires. En y pénétrant, elle éveille le cœur aux sentiments et aux émotions. Les « imaginaires » s’expriment par des formes simples et provocatrices. Ils créent ainsi un concept. Celui-ci provoque le sentiment, positionne le spectateur face à une émotion qui est la leur.