Alexandre Behot a découvert la fonderie par hasard. C'est à partir de ce premier contact avec le métal en fusion (en 2008) qu'il a commencé à forcer le destin. Ce fut une claque, un émoi, un coup de foudre, il avait trouvé sa voie : la fonderie. Depuis il arpente les multiples versant de cette discipline. D'abord ingénieur, puis artisan, artiste enfin.
"J'aime m'imaginer comme l'explorateur d'une terra incognita sans horizon qui serait l'ensemble de ce qu'il est possible de faire avec du métal liquide. Après avoir étudié et pratiqué les techniques traditionnelles de fonderie d'art j'ai commencé à chercher des alternatives/biais/dévoiements. Non pas de manière scientifique, quantitative, mesurée... mais pas non plus n'importe comment.
Ce qui m'anime c'est la tension de la coulée et la surprise de l'ouverture du moule qui lui succède. Me laisser suspendre par le métal qui s'est peu ou prou plié à ma volonté, observer comment il a investi les espaces de liberté que je lui ai ménagés. Epiphanie ou déception, la ciselure et la patine entament ensuite un dialogue créatif avec la matière, du brut à la sculpture. J'explore ainsi de nouvelles techniques artisanales afin d'en tirer des formes artistiques que j'espère inédites, mais aussi sensibles et évocatrices." Alexandre Behot