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Vernissage de l’exposition « Masques », galerie Philippe Gelot, Paris / ©Soraya Nigita

Tarek

Rencontre avec un Street-Artist d’aujourd’hui

Artiste pluridisciplinaire, Tarek est l’un des coups de cœur de la rédaction de KAZoART ! Belle figure du Street Art, il s’illustre aujourd’hui sur la scène contemporaine avec plusieurs cordes à son arc. Écrivain, auteur de bandes-dessinées, photographe, graffeur et peintre, c’est un artiste complet qui nous fait le plaisir de répondre à nos questions !

K. Bonjour Tarek, alors tout d’abord… revenons aux sources ! Qu’est-ce qui a déclenché en vous l’envie de devenir artiste ?

J’ai toujours eu envie de devenir écrivain, c’est une envie qui remonte à mes premières années. J’ai souvent raconté des histoires avec des dessins dès l’âge de quatre ans… Le scénario est arrivé plus tard, vers 10 ans, à l’époque du dessin animé Goldorak !

Tarek / ©Maks Leyso

Ce qui a déclenché mon envie de devenir artiste, c’est sûrement ma découverte du graffiti fin 1986 lors de mon premier voyage à Londres. J’avais 15 ans, j’étais seul et j’ai su en voyant des métros peints que cette manière de mettre des couleurs dans la ville allait me plaire. Je ne pensais pas que c’était de l’art comme on pouvait en voir dans les musées… mais je savais que cet « art sauvage » était fait pour moi.

Finalement, je deviens auteur en 1991 avec la publication de Paris Tonkar (premier livre sur le graffiti publié en France et en Europe). Puis, en 1992, j’expose mes œuvres lors de « Paris graffiti » à l’espace Chapon. Nous étions une vingtaine dont Jonone, Crash, Steph, Stash2… Un moment unique qui est à l’origine de ce choix d’en faire mon métier.

K. Quel est votre parcours ?

Je suis diplômé en histoire médiévale et en histoire de l’art à la Sorbonne (Paris I). Je n’ai pas eu de formation dans une école d’art mais j’ai appris certaines choses avec des dessinateurs avec qui j’ai collaboré sur des BD. Je suis curieux par nature et, grâce à mes nombreux voyages, j’ai pu visiter la plupart des grands musées, que ce soit à Berlin, Londres, New York, Paris, Athènes, Rome… En histoire de l’art, j’ai eu une formation en production audiovisuelle et en écriture, ce qui m’a servi plus tard.

Fresque de Tarek – Chauny fait le mur

K. Quelles sont vos inspirations ?

La lecture essentiellement… Ensuite, je dirais les voyages et les rencontres avec d’autres artistes qui ont une démarche très différente de la mienne. La bande dessinée, la calligraphie, l’art oriental et certains artistes sont aussi des sources d’inspiration.

K. Et justement, quels sont ces artistes qui vous ont inspiré, voire guidé ?

Picasso pour sa longévité, sa vision et sa capacité à se remettre en question en permanence : c’est l’un des peintres que j’admire le plus. Mondrian, Miro, Malevitch, Klee, Kandinsky et Delaunay pour leur manière de peindre et de s’exprimer à travers la couleur et les formes abstraites.

Basquiat pour le vaudou et le Pop art pour sa critique de la société. Marcel Duchamp, Alechinsky, Soulages et Hopper pour avoir exploré des chemins avec une virtuosité et une vitalité qui me touchent. Moebius pour son dessin exceptionnel (et aussi parce que je l’ai rencontré à plusieurs reprises).

Tarek, Galerie Superposition Lyon © DR

Je ne suis pas un grand amateur de la peinture nordique mais lors de mon voyage au Danemark, j’ai découvert le travail de certains jeunes artistes qui m’a touché. Comme quoi, en art, il faut toujours être à l’écoute, ne pas rester figé ou avoir des préjugés qui vous aveuglent.

K. Que racontent les séries que vous proposez sur KAZoART ?

Sur le site, les amateurs d’art et les curieux trouveront de nombreux dessins et des toiles de mes séries les plus populaires. Ma série Pop art 2.0 explore toutes les possibilités graphiques en détournant et en réactualisant les thèmes du Pop art ainsi que de la pop culture. Les univers warholien servent de base de travail à cette exploration.

Tarek, Philippe Gelot Paris © DR

Ma série From Gotham a été réalisée après un voyage à New York où j’ai exposé pour la seconde fois en 2014. Sur place, j’ai réalisé des live-paintings et l’idée m’est venue de récupérer des objets, des papiers, des stickers et toutes sortes d’éléments ramassés dans la rue.

Une de mes séries les plus importantes très présente sur le site : les Masques ! L’idée de customiser des masques ou d’en peindre n’est pas récente dans mon travail. J’avais déjà réalisé quelques pièces dès 2010. Lors de mon séjour au Cameroun, en 2017, j’ai peint des murs et j’ai partagé ma passion avec d’autres peintres camerounais.

Tarek, Masque customisé à la galerie Philippe Gelot Paris © DR

Enfin, Geometrik, ma plus ancienne série de peintures, explore toutes les possibilités graphiques de l’art géométrique qu’il soit d’inspiration amérindienne, arabe, pythagoricienne ou encore post-moderne est disponible sur le site.

K. Quel est votre regard sur la scène urbaine d’aujourd’hui ?

Je suis agréablement surpris par la démocratisation de cet art qui, à l’origine, était décrié et associé à la délinquance. Adolescent, je ne pensais pas que le graffiti me mènerait dans des galeries un peu partout dans le monde. Aujourd’hui, tout est différent ! L’art urbain fait partie du marché de l’art et la spéculation sur cette branche de l’art contemporain n’a pas encore atteint des sommets.

Tarek, Galerie LeHalle Paris © DR

Cependant, je pressens que dans les années à venir l’art urbain risque de devenir un moyen pour des artistes, qui n’ont pas de pratique réelle dans l’espace urbain, de trouver un public collectionneur qui a été trop souvent échaudé par les bulles spéculatives dans l’art contemporain. Dans la rue, la créativité se porte à merveille. De nouveaux jeunes talents rejoignent les plus anciens, dynamisant la scène graffiti.

Le métro à Paris reprend des couleurs et c’est une excellente nouvelle pour ceux qui aiment cet art. Je suis confiant sur le devenir de cette forme d’expression artistique mais il faut rester vigilant malgré tout.

« L’art, selon moi, est une voie qui mène à la liberté, celle qui se trouve derrière le voile des illusions de la matérialité. Pour cette raison, j’ai choisi de parcourir ce chemin difficile sans céder à la facilité. C’est un combat de tous les jours, mais un noble combat que je dois mener. »

Dans les bois

Peinture acrylique (100 x 80 cm)

Dark Side

Peinture acrylique (54 x 65 cm)

L’avis de KAZoART : Street Artist à l’univers fantastique et plein de pep’s, Tarek est un inconditionnel du graffiti, et nous aussi ! De la couleur à profusion, des personnages attachants et un esprit Basquiat… On-adore !

La galerie de Tarek

Daredevil

Technique mixte (90 x 90 cm)

Taurus

Technique mixte (100 x 100 cm)

Castle

Peinture acrylique (60 x 60 cm)