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Val Escoubet : Quand le Street Art se met au service du portrait

Artiste peintre portraitiste, Val Escoubet vous embarque à la découverte de ses œuvres hyperréalistes. L’artiste explore la plénitude, l’amour, la gaieté, mais aussi les mouvements du corps, comme la danse, qu’elle met en valeur dans de vibrants portraits colorés. Rencontre.

Par Cécile Martet | 22 août 2023

Bonjour Valérie, merci d’avoir accepté de répondre à nos questions ! Commençons par les présentations… Comment est née votre vocation artistique ?

J’ai grandi dans un milieu artistique aux côtés d’un père dessinateur et artiste peintre. J’ai donc toujours eu accès au matériel et au savoir me permettant d’expérimenter de multiples techniques picturales.

Val Escoubet : Quand le Street Art se met au service du portrait
Val Escoubet en atelier / DR

Je ne me suis pas engagée dans des études artistiques, car au moment de choisir mon orientation, la passion de la peinture ne m’avait pas encore complètement happée. Je me suis alors retrouvée embarquée dans des études de droit un peu par hasard.

J’ai continué à peindre pendant mon temps libre parallèlement à mes études et, plus tard, à mon métier de juriste. Dualité entre la plénitude que me procurait le premier et le confort matériel que m’assurait le second…

Val Escoubet : Quand le Street Art se met au service du portrait
Val Escoubet, Raconte-moi une histoire, Peinture à l'Huile (100 x 70 cm)

Et puis un jour, cette ambivalence s’est accentuée, ma carrière a pris l’eau, j’ai frôlé le burn-out et tout a volé en éclat. En une fraction de seconde, il est devenu évident que plus jamais je n’ouvrirai un code civil et que dorénavant, je me consacrerai à mon art : un choix vital !

Voilà plus de cinq ans maintenant que mes jours et mes nuits sont voués à la peinture, que je me dépêche de me lever le matin pour retrouver mes tubes et mes pinceaux. En bref : que je rattrape le temps perdu. J’ai depuis lors réalisé plus de 200 œuvres, exposées aux quatre coins du monde et mon bonheur est total.

Val Escoubet : Quand le Street Art se met au service du portrait
Val Escoubet en atelier / DR

Comment caractériseriez-vous votre peinture ?

C’est à la peinture à l’huile que va toute mon « affection ». Je n’utilise l’acrylique que pour les fonds lorsque les effets escomptés ne peuvent être obtenus que grâce à ce médium.

L’onctuosité de la peinture à l’huile me permet de travailler en fondu pour obtenir un résultat lisse sans aspérités. J’obtiens ainsi un effet très réaliste.

Je peins les portraits alla prima, d’un seul tenant. Je n’y reviens que pour accentuer quelques contrastes par-ci par-là.

Pour les arrière-plans, c’est le contraire, j’avance sans préméditation, par couches successives en faisant grand usage de glacis jusqu’à ce que le résultat me plaise.

En quoi la photographie est une source d'inspiration importante dans votre travail ?

J’ai longtemps pratiqué la photographie avec une prédilection pour le portrait en noir et blanc. 

Puis un jour, j’ai eu envie de peindre mes photos et de faire de la photo pour peindre, afin de reproduire avec le plus de réalisme possible l’instant T d’une posture, d’une expression, d’un mouvement du corps. En noir et blanc bien sûr.

Val Escoubet : Quand le Street Art se met au service du portrait
Val Escoubet, Get together, Peinture à l'Huile (100 x 70 cm)

Dans quel lieu et quelle ambiance créez-vous ?

J’ai créé un atelier chez moi, j’ai de l’espace et surtout beaucoup de lumière. Mais en fait, peu m’importe le lieu et l’ambiance, car lorsque je peins, je rentre dans ma bulle et le monde qui m’entoure peut s’écrouler. Je pourrais peindre n’importe où, n’importe comment.

Je commence par élaborer un projet numérique. La photo me sert de support pour les portraits, et pour les fonds, je teste des ambiances pour nourrir mon inspiration (je ne les reproduis pas exactement). 

Je pose les jalons du fond, je peins les personnages et je reviens sur le fond pour harmoniser la composition. Savoir s’arrêter, éviter la touche de trop… c’est mon challenge !

D’où provient votre attrait pour le Street Art ?

Je suis née en Seine-Saint-Denis où j’ai passé l’essentiel de ma jeunesse. C’est ainsi que j’ai été bercée par l’art urbain, que ce soit en matière d’urbanisme, de design, de musique, de peinture…

J’ai vécu de l’intérieur l’arrivée du hip-hop et la montée du Street Art. J’étais en plein dedans. Même si aujourd’hui, je vis dans le sud de la France, à la campagne, cette culture me reste chevillée au corps et constitue ma principale source d’inspiration.

Val Escoubet : Quand le Street Art se met au service du portrait
Val Escoubet en atelier / DR

Si vous deviez partager un moment avec un artiste de référence, lequel serait-il ?

On s’attendrait peut-être à me voir mentionner un peintre comme Edward Hopper ou un photographe comme Robert Doisneau… Néanmoins, je préfère citer l’artiste Gerhard Richter dont les abstractions sont une source d’inspiration immense pour la composition de mes fonds.

De quelle toile êtes-vous la plus fière ?

Je dirais Dance of love, dédiée au tango.

Val Escoubet : Quand le Street Art se met au service du portrait
Val Escoubet - Atelier

Il y a tout ce que j’aime dans cette composition : un duo de danseurs émérites, de l’émotion, de la passion, une posture en mouvement, mais aussi un jeu d’ombre et de lumière qui exacerbe le réalisme de la scène, avec un peu de calligraphie dans le fond pour donner de la modernité au tout. Je la trouve très aboutie.

Val Escoubet : Quand le Street Art se met au service du portrait
Val Escoubet, Dance of love, Peinture à l'Huile (160 x 120 cm)

Le grand format de la toile, mon préféré, m’a offert la possibilité de proposer des portraits grandeur nature. C’est spectaculaire !

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